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  • Uropi is an International Auxiliary language created by Joel Landais. It is a synthesis of all the common points that can be found in Indo-European languages. Its main characteristics are simplicity, internationality and transparency
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12 mars 2011

Uropi: Liam a lingas - L'amour des langues - Loving languages

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* Uropi Nove 44 * Uropi Nove 44 * Uropi Nove 44 *

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rdom44

Dominikan Republik

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Liam a lingas

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Parkà kreàt un, o supèr un un intranasioni eldilinga ? Du diametrim agonen motivade - tramìd mole altene - sem mo holvezi.

Prim, liam a lingas. Un moz liamo u linga - o lingas - wim un liam u persòn: un ve liamo hi, ci belad (ji zoni belad, ji poetad, po samp…), hi mod sia vesto, sia orno ki ideograme, ki hieroglife, ki rune … ji alfabèt… Un liam hi kalitade, ba os hi miki defekte, hi anperfetide … nekun se perfeti, nun linga se perfeti.

Id wan un liam ekun, de beles liamiprùv se avo u kid ki de persòn wen un liam, u kid we ve koparto vi fiziki id os karaktiri trate. I kre te je se mi liam a lingas we inprosì ma a kreato Uropi. I volì avo u kid ki tale da lingas wen i liam, o priʒe, i volì te da lingas av tale sam u kid we somivev lo id erdev trate od jakun od la.

Naturim, di sì mozli dask a de komùn Indeuropan rode. Di I-E rode sì de genetiki patrierdad komùn a tale Indeuropan lingas. Dize ve provìto a di kid po geno, hi fasitrate, tale hi karakteristike id hi somivad a da lingas. sim genì Uropi id je av mo daven mol felij.

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ovelflor

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U perfeti linga

Be antipode, un ve kogono daze we find te lingas se anlezi a lero, we viz solem li anregulide, li anperfetide, li mank logiki - slogan la -  kurtim, daze we gus ne lingas. Lu se ekvos matematikore o filosofore we se soinan ov u perfetim logic mold governen pa regle ki nun usnemad, we se soinan ov kreato u novi human, subesan id ki tale kalitade, ane eni defèkt, in u vord, u perfeti human in u perfeti mold. Li tel se sim kreato u perfeti linga, matematikim logic, regen pa regle ane usnemad … u perfetim an-human linga.

Un find numari sampe sule lingus in pasen, wim po samp de linga pa Letellier (1852 - 1880), we se filosofic id subelogic: â = best, âb = titiperor, âbo = miadijedor, âboje = kat, o daz pa Sotos Ochando (1852): a = material zoce, aba = elemente, ababa = oksigèn, ababe = hidrogèn, ababi = nitrogèn; numari lingas wim daz pa Grosselin (1836): 1 = apstrati kalitad, 30 = menad, partìz, 1091 = raj, o muziki wim Solrésol pa Sudre (1817 - 1866): doremi = dia, dorefa = sedia, dorela = jar; Domisol = Doj, misol = bun, solmi = pej, Solmido = Satàn; lingas ki simboli foneme wim Spokil pa Nicolas (1904) ki -rt = reparad, nitizad: art = suj, urt = niti, ert = reparo, irt = lavo, ort = medel, i.s.p…

Naturim, u sa perfeti linga, sa subesan a "naturi" lingas, tel a vido un uni linga, we ve sia inforso pa sia som id gradim replaso tale lingas moldi. Eldilingas we av aven un eki ustèl, wim Volapük o Esperanto, usflìg ne ap da percekad wim dik li koruvoki slogàne: menefe bal, püki bal (un humanad, un linga), unu mondo, unu lingvo (un mold, un linga).

De perij u sul postàdi se klar: u programen distruad de usordeni varidi lingus id kulturis we se de ricad humanadi, we ve fendo in un Orwelli nocmar, polken ki "subehumane" id wo un ve solem voko u sort "novlingu". Naturim un moz ne pervoko a abet Schleyer, autor Volapüki (1879), o a Lazar Zamenhof (Esperanto 1887), avo ne konen de opvenad un uni menimodi we markì de inìz 20i suntjari in de forme de Hitleri id Stalini totalitarismus, id li probe kreato de "novi human": Übermensch in de 3j Reich o Homo Sovieticus.

Odia ni kamb - sam ki daz ekologistis we se kamban po savigardo biologic varid id naturi egliveze, da se po de proʒivad ni planeti - se u kamb po progaro de lingu id kulturi ricad humanadi, we vid odia drozen pa u novi, ekonomic id finansi uni menimòd, pa kulturi uniformizad peren pa un uni linga - u sort "Amerengli" (Amerikan Engli), wen, od slimizad, un proìt nomo "Engli", ba wen un doʒev priʒe nomo "Globic".

Ka paradòks je se bestalo te num, wan mole novi lande inìt in Europan Uniòn, wan li lingas vid ofisial lingas de Unioni, Europane ler min id min vari lingas ! Kamole Westi Europane po samp, ler u Slavi linga, obwàn nu av ne min te 5 mimbori lande vokan Slavi lingas ?

Kofasan di perij, nu probàs u komùn linga, we ve ne replaso, ba ve sia subeplaso su de alten lingas, pomozan a de vari polke komuniko maj bun intra la, id be som tem savigardo li kulturi id lingu varid. Di eldilinga doʒ garanto di varid. Je se de liam a lingas we agenì Uropi, je se de liam a lingas we det ki ja u skuld po protego da lingas gon de anstopi atake Globici id uniformizadi.

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Epida

Epidaure, Grecia

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L'amour des langues

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Pourquoi crée-t-on ou adhère-t-on à une langue auxiliaire internationale ? Deux motivations diamétralement opposées - parmi tant d'autres - me semblent capitales.

D'abord, l'amour des langues. On peut aimer une langue - des langues - comme on aime une personne: on aime sa beauté (sonore, sa poésie, par ex…), sa façon de se vêtir, de se parer d'idéogrammes, de hiéroglyphes, de runes… son alphabet… On aime ses qualités, mais aussi ses petits défauts, ses imperfections … personne n'est parfait, nulle langue n'est parfaite.

Et quand on aime, la plus belle preuve d'amour, c'est d'avoir un enfant avec celui ou celle que l'on aime, un enfant qui partagera vos traits, aussi bien physiques que de caractère. Je crois que c'est l'amour des langues qui m'a incité à créer l'Uropi. Je voulais faire un enfant à toutes ces langues que j'aime… ou plutôt qu'elles aient, toutes ensemble un enfant qui leur ressemble, qui hériterait de traits de chacune d'entre elles.

Bien sûr, cela était possible grâce aux racines indo-européennes communes. Ces racines i-e étaient le patrimoine génétique commun à toutes les langues indo-européennes. Ce sont elles qui allaient fournir à cet enfant à naître sa physionomie, toutes ses caractéristiques et sa ressemblance avec ces langues. C'est ainsi qu'est né l'Uropi, ce qui a été pour moi un grand bonheur.

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rojfol

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Une langue parfaite.

Aux antipodes, on rencontre ceux qui trouvent les langues difficiles à apprendre, qui ne voient que leurs irrégularités, leurs imperfections, leur manque - selon eux - de logique: en bref, ceux qui n'aiment pas les langues. Ce sont parfois des mathématiciens ou des philosophes, qui rêvent d'un monde parfaitement logique, d'un monde régi par des règles qui ne souffrent aucune exception, qui rêvent de créer un homme nouveau, un être supérieur paré de toutes les qualités et sans aucun défaut, en un mot, un homme parfait dans un monde parfait. Leur but est donc de créer une langue parfaite, d'une logique toute mathématique, régimentée par des règles sans exceptions … une langue parfaitement in-humaine.

Nombreux sont les exemples de telles langues dans le passé: citons la langue de Letellier (1852 - 1880), philosophique et superlogique: â = animal, âb = mammifère, âbo = carnassier, âboje = chat, ou celle de Sotos Ochando (1852): a = choses matérielles, aba = éléments, ababa = oxygène, ababe = hydrogène, ababi = azote; les langues numériques comme celle de Grosselin (1836): 1 = qualité abstraite, 30 = opinion, parti, 1091 = roi, ou musicales comme le Solrésol de Sudre (1817 - 1866): doremi = jour, dorefa = semaine, dorela = année; Domisol = Dieu, misol = bon, solmi = mauvais, Solmido = Satan; les langues à phonèmes symboliques, comme le Spokil de Nicolas (1904) avec -rt = réparation, nettoyage: art = sale, urt = propre, ert = réparer, irt = laver, ort = rémède, etc.

Bien entendu, une langue aussi parfaite, tellement supérieure aux langues "naturelles", a pour vocation de devenir langue unique qui peu à peu remplacera toutes les langues du monde en s'imposant d'elle même. (par elle même). Des langues auxiliaires qui ont connu un certain succès, comme le volapük ou l'espéranto, n'échappent pas à la tentation si on en juge par leurs slogans respectifs: Menefe bal, püki bal (une humanité, une langue), Unu mondo, unu lingvo (un monde, une langue).

On voit bien le danger d'une telle position: la destruction programmée de l'extraordinaire diversité des langues et des cultures qui font la richesse de l'humanité, pour aboutir à un cauchemar Orwellien, peuplé de "surhommes" où on ne parlera plus qu'une sorte de "novlangue". Bien entendu, on ne peut reprocher à l'abbé Schleyer, auteur du volapük (1879), ou à Lazare Zamenhof (espéranto 1887) d'avoir ignoré l'avènement de la pensée unique qui a marqué le début du 20e siècle sous la forme des totalitarismes hitlérien et stalinien et de leur tentative de créer l'homme nouveau: Übermensch du 3e Reich ou l'homo sovieticus.

Aujourd'hui, notre combat - parallèlement à celui des écologistes qui se battent pour préserver la biodiversité et les équilibres naturels, c'est à dire pour la survie de notre planète - c'est un combat pour préserver la richesse linguistique et culturelle de l'humanité, aujourd'hui menacée par une nouvelle pensée unique, économique et financière, par l'uniformisation culturelle portée par une langue unique - une sorte d'anglo-américain, que par commodité on continue d'appeler "anglais", mais qu'il serait préférable de nommer "Globish".

Quel paradoxe de constater qu'à l'heure où de nombreux nouveaux pays font leur entrée dans l'Union Européenne, où leur langue devient langue officielle de l'Union, les Européens apprennent de moins en moins de langues différentes ! Combien d'Européens de l'ouest, par exemple, apprennent-ils une langue slave alors que nous n'avons pas moins de 5 pays membres de langue slave ?

Face à ce danger, nous proposons une langue commune qui ne se substituera pas, mais se superposera aux autres langues, permettant aux différents peuples de mieux communiquer entre eux tout en préservant leur diversité linguistique et culturelle. Cette langue commune doit être le garant de cette diversité. C'est l'amour des langues qui a fait naître l'Uropi, et c'est l'amour des langues qui en fait un bouclier destiné à les protéger contre les attaques incessantes du Globish et de l'uniformisation.

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frutegip

Vendo frute in Egipta

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Loving languages

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Why do people create or support an international auxiliary language (IAL) ? There are, in my opinion, two diametrically opposite motivations - among others - which are essential.

The first one is loving languages. You can love a language - or languages - just as you love a person: you love her / his beauty (the beauty of its sounds, its poetry for instance …), the way he / she dresses and makes up with ideograms, hieroglyphs, runes…, its alphabet… You love his qualities, but also his little faults, his imperfections: nobody is perfect, no language is perfect.

When you love somebody, the most beautiful love token is having a child with the person you love, a child who will share your physical features and traits of character. I believe that my love for languages induced me to create Uropi. I wanted to have a child with all these languages I love, or rather I wanted them to have a child together, a child who would look like them and inherit features from each of them.

Of course, this was possible thanks to the common Indo-European roots. These I-E roots are the genetic inheritance of all Indo-European languages. They would provide this unborn child with his features and characteristics, together with his likeness to all those languages. Thus Uropi was born and it made me very happy.

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saitia

Khalkidika, Grecia

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A perfect language.

At the opposite extreme, you will meet people who find languages difficult to learn, who only see their irregularities, their imperfections, their lack of logic (according to them): in short, people who don't like languages. They are sometimes mathematicians or philosophers who are dreaming of a perfectly logical world governed by rules which admit no exceptions, who are dreaming of creating a new superior human being, endowed with all good qualities, without any shortcomings, in a word, a perfect man in a perfect world. Their aim is therefore to create a perfect language which is mathematically logical and governed by perfect rules without any exception… a perfectly in-human language.

You can find many examples of such languages in the past, such as, for example Letellier's language (1852-1880) which is philosophical and superlogical: â = animal, âb = mammals, âbo = carnivores, âboje = cat, or Sotos Ochando's (1852): a = material things, aba = elements, ababa = oxygen, ababe = hydrogen, ababi = nitrogen; numerical languages like Grosselin's (1836): 1 = abtract quality, 30 = opinion, party, 1091 = king, or musical languages like Sudre's Solrésol (1817 - 1866): doremi = day, dorefa = week, dorela = year; Domisol = God, misol = good, solmi = bad, Solmido = Satan; languages with symbolic phonemes like Nicolas's Spokil   (1904) with -rtmeaning repairing, cleaning: art = dirty, urt = clean, ert = to repair, irt = to wash, ort = remedy, etc.

Of course, such a "perfect" language, so superior to "natural" languages, aims at becoming a single world language asserting itself and gradually eliminating all the other languages on earth. IAL's which met with a certain success like Volapük or Esperanto, do not escape the temptation, as you can judge by their respective slogans: menefe bal, püki bal (one mankind, one language), unu mondo, unu lingvo (one world, one language).

The danger of such a position is quite clear: a planned destruction of the the extraordinary diversity of languages and cultures which is mankind's riches, which will end up in an Orwellian nighmare, peopled with "superhumans" who will only speak a kind of "newspeak". Of course Father Schleyer, the author of Volapük (1879) or Lejzer Zamenhof (Esperanto 1887) cannot be blamed for not knowing the advent of single-track thinking that marked the early 20th century in the form of Hitlerian and Stalinist totalitarisms and their attempts at creating "the new man": Übermensch in the 3rd Reich or Homo Sovieticus.

Our struggle today - together with that of the environmentalists who are fighting to saveguard biodiversity and the natural balance, i-e for the survival of our planet - is a struggle to preserve mankind's diversity of languages and cultures which is being threatened by a new economic and financial single way of thinking, a cultural standardisation, carried along by a single language - a kind of American English, which, out of sluggishness of mind, we continue to call "English", but should rather be called "Globish".

What a paradox it is to observe, at a time when many new countries join the E.U, when their languages become official languages of the Union, that Europeans learn less and less different languages ! How many West Europeans for instance, learn a Slavic language when we have at least five Slavic-speaking member countries ?

Facing such a danger, we would like to offer a common language which will not replace the other languages but will be superposed on them, in order to enable different peoples to better communicate with each other, and at the same time preserve their own languages and cultures. This language will act as a guarantor for cultural diversity. Loving languages gave birth to Uropi, and loving languages will turn it into a shield designed to protect them against the endless attacks of Globish and standardisation.

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arkeSkal

Arke Scaligieri, Verona

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Commentaires
U
Désolé, Olivier<br /> <br /> J'ai oublié de mentionner dans mon message "revolusioni" que le sambahsa utilise également et abondamment les racines communes indo-européennes (pour moi cela va de soi). <br /> <br /> Il est vrai que ce message ne concernait que les langues auxiliaires qui ont précédé l'Uropi. Mais je préfère être parfaitement clair.<br /> <br /> Voilà, c'est fait.
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U
I av oren dali ekhòs grelis intra Uropiste, ekvos su di blog som. Da grele - ʒudan od wa i av oren - se ov detaili punte we, normalim doʒev ne so sa vezi.<br /> <br /> I volev dezo revos te Uropi se ne solem un eldilinga, je se os u filosofij, u moldivizad. Je sat liso de vari artikle su di blog som po vido kozavi ov ja.<br /> <br /> De tel Uropi se "Kreato vige intra de polke", da se ageno framad, simpatij, kozati ruspèk, stimad id fedad intra Uropiste id tale liente we moz vido interesen pa Uropi. Je sin ne afojo were id polemike ov tale miki detaile finden zi o za.<br /> <br /> Di grele det ma meno ov de polemike wen avì sta su de forum Eurodebate, eke du jare for, wo partinemore ruspekì newim de altene id ekvos inrudì la. Dask a Doj, di forum av stopen, id num i partinèm in de forum l'Atelier, wo kozati ruspèk se obvigi id wo Nemszev suvìz ja. Daske Nemszev !<br /> <br /> Eniwim, i vol stajo dal od di grele.<br /> <br /> OV DE LITÈR Ʒ<br /> <br /> I volev dezo te Ʒ se un od de bondibaze Uropi id moz ne vido replasen. Naturim ekune gus ne ja: lu viz la wim u pukel su de slic fas Uropi. Pur altene gus ja, lu find ja lovi, eleganti, wim u beliflèk, we dav u supolni carm a Uropi.<br /> <br /> Sim je se ! De menade talis se disemi id varid det de belad moldi.<br /> <br /> UNID IN VARID !<br /> <br /> J'ai entendu l'écho de querelles entre Uropistes, quelquefois même sur ce blog. Ces querelles - si j'en juge parce que j'ai entendu - portent sur des points de détail qui, normalement ne devraient pas prendre autant d'importance.<br /> <br /> Je voudrais rappeler ici que l'Uropi n'est pas seulement une langue auxiliaire, c'est aussi une philosophie, une vision du monde. Il suffit de lire les différents articles de ce blog pour en prendre conscience.<br /> <br /> Le but de l'Uropi est de "Créer des liens entre les peuples", c'est à dire faire naître l'amitié, la sympathie, le respect, l'estime et la confiance mutuels entre les Uropistes et aussi avec tous ceux qui peuvent s'intéresser à l'Uropi. Ce n'est pas de déclencher des guerres et des polémiques à propos de détails dénichés ça et là.<br /> <br /> Ces querelles me font penser aux polémiques qui ont eu lieu sur le forum Eurodebate, il y a environ 2 ans, où les participants ne respectaient aucunement les autres et les injuriaient même de temps à autre. Dieu merci, ce forum a cessé d'exister. Je participe maintenant au forum l'Atelier où le respect mutuel est une obligation, et Nemszev veille au grain. Merci Nemszev !<br /> <br /> De toute manière je tiens à rester très loin de ces querelles.<br /> <br /> SUR LA LETTRE Ʒ.<br /> <br /> Je voudrais préciser que la lettre Ʒ est un des fondamentaux de l'Uropi et ne peut être remplacée. Bien sûr, certains ne l'aiment pas: il la voient comme un bouton d'acné sur le visage lisse de l'Uropi. D'autres, cependant l'apprécient, la trouvent jolie, élégante, comme un grain de beauté qui donne un charme supplémentaire à l'Uropi.<br /> <br /> C'est comme ça ! Tous les goûts sont dans la nature et c'est la diversité qui fait la beauté du monde.<br /> <br /> UNITE DANS LA DIVERSITE!
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U
Selon Pokorny, la racine i-e de SOPO est *swep-, *sup- > *supnos (> gr. hupnos), mais Benveniste considère que la racine de base (thème 1) est *swe- et que le -p- est un élargissement, ce qui expliquerait le grec eudô = dormir.<br /> <br /> Pokorny donne *(s)ker- couper, élargi en (s)kerībh- = gratter, râcler > gr skarifos = poinçon pour dessiner, lat scribo,<br /> et *gerebh-, *gerbh- = égratigner pour graphô, mais il est vrai que le sens et la forme sont voisins.<br /> <br /> En tant que néo-hélléniste (? = ceux qui <br /> apprennent le grec moderne) je ne saurais minimiser l'influence du grec ancien et byzantin. Ma remarque portait exclusivement sur l'extension de l'orthodoxie, beaucoup plus limitée que celle du catholicisme ou protestantisme dans le monde. L'extension du russe en Asie, elle est aussi sans commune mesure avec celle de l'espagnol, de l'anglais ou même du portugais et du français.<br /> <br /> Quant à "putrī", je ne nie pas l'origine i-e de ce mot (< *putlom), je dis simplement que certaines racines i-e qu'on retrouve en sanscrit on disparu de l'hindi moderne (CF duhitár)
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O
En IE, "dormir" est *swep, tandis que *swopéye est le causatif (endormir). Cf. Sambahsa : swehp & swehpeih. <br /> Je pense que le grec "graphô" est peut-être lié, par disparition du "s mobile" IE, au latin "scribere", anglais "scrape", russe "skreb-". <br /> N'oubliez pas que le grec a essaimé non seulement dans les Balkans (où, dans certains domaines lexicaux, il y a plus de cohérence qu'en Europe Occidentale) et même dans les langues de civilisation musulmane. Le mot "pontikê" qui a désigné la noisette, puis la balle et enfin le fusil se retrouve de l'Afrique à l'Asie sous la forme "bunduk". De même, le russe a fortement influencé les langues de l'ancienne URSS. <br /> "putrî" est une racine IE *putliH2, cf. Sambahsa "purt" = "enfant, descendant".
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U
Ce que l'Uropi a de "révolutionnaire" par rapport aux langues qui l'ont précédé, c'est l'utilisation des racines indo-européennes communes. Ces racines ont été déterrées et reconstituées par les linguistes tout comme les paléontologues reconstituent un squelette ou un crâne à partir de fragments d'os épars.<br /> <br /> Mais l'Uropi n'a pas choisi ces racines parce qu'elles étaient indo-européennes plutôt qu'asiatiques ou africaines: elles ont été choisies parce qu'elles étaient DEJA internationales au départ, à la manière des termes devenus internationaux comme "hotèl, taksì, telefòn, kafa, menù, skol…"<br /> <br /> Les choix de l'Uropi en matière de vocabulaire ne sont donc pas arbitraires: entre lat. scribo, gr. graphô, sla. pisati, hi. likhnā, etc. (une racine i-e n'existe pas car les i-e ignoraient l'écriture), l'Uropi choisira "scribo" > "skrivo" qui recouvre tout le domaine roman et germanique + albanais "shkruaj", alors que les autres termes ne représentent qu'une langue ou une famille de langues? Ce qui n'empêche pas, d'ailleurs, de retrouver ces autres termes à côté (gr. graphô dans Ur. "graf" = crayon, sla. pisati dans Ur. "picto" = peindre (< i-e peik-* = tracer, dessiner, peindre, cf lit? piešti = dessiner).<br /> <br /> Bien entendu, et contrairement aux mots internationaux, l'internationalité des racines indo-européennes ne nous saute pas immédiatement aux yeux. Il nous faut, comme l'archéologue, gratter un peu, avant de reconnaitre dans l'Uropi "sopo" (dormir < i-e *swōpeyō), par ex., le rus. spat', pol spać, tch spát, ou le sué. sova, da. sove, ou le lat. "sopor" (= sommeil, cf soporifique) ou le gr. "hypnos".<br /> <br /> Tout cela nous conduit à l'exigence d'équilibre interlinguistique, c'est à dire une constante recherche d'équilibre entre les différentes familles de langues i-e.<br /> <br /> P. ex. VERBES DE MOUVEMENT<br /> "Ito" (aller) sera slave (r. idti/itti, tch jít, srcr ići), "veno" roman et grec (bainô), "reno" (courir) germanique (al. rennen), "klimo" (grimper) greco-germanique (néer. klimmen (grimper, gr. klimaka (échelle), "snivo" (nager) indo-celtique (< i-e *snā-, sans. snā, snāyati (baigner), hi. "snān" (bain, douche), gael. snámbh [snâv], bret neuiñ, neuñvial = nager), "krepo" (ramper) greco-romano-germanique (gr. herpô, la. repo, es. reptar, ang creep, néer. kruipen, sué krypa)<br /> <br /> FAMILLE<br /> Si "pater", "mata" (cf, hi. mātā) sont présents sur la quasi-totalité du domaine i-e, "son" (fils) est germano-balto-slave (ang "son", ru "syn", lit. "sūnus"), "dota" presque partout, sauf en roman & albanais (< i-e *dhugHter, cf sans. duhitar, gr. thugater, pers duxtar, gaul duxtir, arm dustr, isl dottir, ang daughter, ru dotch', etc…), "frat" (frère) = gréco-roman (gr. phrêtêr, la. frater), "sesta" (soeur) = germano-slave (cf ang "sister", da. "søster", ru "sestra", tch "sestra").<br /> <br /> Un équilibre parfait est pourtant illusoire: la proportion des termes issus du latin et des langues romanes domine pour des raisons religieuses et coloniales: extension du christianisme à partir de Rome (l'orthodoxie, issue de Byzance, se limitant au monde grec et slave). Les principales puissances coloniales Espagne, Portugal, France, Royaume Uni ayant répandu dans le monde les langues romanes et l'anglais qui comporte également une forte proportion de vocabulaire roman.<br /> <br /> Quant aux langues indiennes, l'hindi, par ex., a perdu beaucoup de racines i-e présentes en sanscrit (par ex. S. duhitár (fille) ≠ hi. putrī, betī), mais a récupéré beaucoup de mots anglais, ce qui compense, d'une certaine façon.
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